Mercredi matin, une fusillade sanglante s'est produite en plein cœur de Paris.
Des hommes encagoulés ont fait usage d'armes automatiques vers 11h30 au sein du siège du journal satirique Charlie Hebdo, faisant au moins douze morts, dont les dessinateurs Cabu, Wolinski, Tignous et Charb ainsi que deux policiers. Quatre autres personnes sont entre la vie et la mort tandis qu'une vingtaine d'autres ont été blessées. Les agresseurs ont pris la fuite en changeant de voiture et en criant «Nous avons vengé le prophète».
L'attentat a été unanimement condamné : par François Hollande et toute la classe politique française, mais aussi Obama, Poutine, Merkel ou encore le recteur de la mosquée de Paris.
Politiciens, personnalités ou simple citoyens... Tous réaffirment leur consternation et leur soutien à la liberté de la presse et de penser.
Mercredi soir, des milliers de personnes se sont rassemblées place de la République, à Paris, en hommage aux victimes de l'attentat. Jeudi, à midi, une minute de silence a eu lieu dans toute la France et aussi dans beaucoup de villes du monde entier: Madrid, Londres, Manchester, Copenhague, Bruxelles, Rio de Janeiro, Pékin ou Montréal se sont mobilisées derrière le slogan « Je suis Charlie ».
Les marques de soutien se multiplient. Les internautes de tous les pays le manifestent sur les réseaux sociaux sous le hashtag #JeSuisCharlie. Même Google affiche sa solidarité sur sa page d'accueil avec un bandeau noir.
Puis nous avons écrit des messages de soutien et pour la liberté de la presse.
C’est l’encre qui doit couler, pas le sang.
Les crayons contre les fusils.
L’amour plus fort que la haine.
La liberté gagnera toujours.
Nous sommes tous Charlie Hebdo.
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